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La présidente au Conseil confédéral de la CSN



Sensibiliser le milieu syndical aux enjeux entourant la marchandisation du corps des femmes. Voilà l’objectif de la présentation de l’avis La prostitution : il est temps d’agir faite par la présidente du Conseil du statut de la femme devant 200 délégués syndicaux réunis à Montréal à l’occasion du Conseil confédéral de la CSN. « Les syndicalistes n’entendent en général qu’un discours, celui des travailleuses du sexe, susceptibles d’être syndiquées. Un discours basé sur le libre choix, sur le fait que se prostituer est un métier comme un autre dont il faut améliorer les conditions… », a affirmé Julie Miville-Dechêne. « Si ce discours représente une minorité de femmes prostituées, qui assument bien leur choix, nous affirmons qu’il y a une très grande majorité de femmes prostituées qui ne sont pas entendues : celles qui n’ont pas choisi, celles prisonnières de cet engrenage depuis qu’elles sont mineures, celles qui remettent une grande partie de leurs revenus à un souteneur en échange d’une protection fictive, celles qui vivent la violence du crime organisé, bref, les victimes de ce milieu d’exploitation », a illustré la présidente. Mme Lilia Goldfarb, directrice du développement et des programmes au Y des femmes de Montréal, et M. Richard Poulin, professeur de sociologie à l’université d’Ottawa, participaient également à ce panel. Le numéro d’octobre 2013 de la revue Perspective CSN revient sur la question dans un article intitulé Prostitution – Un banal commerce?

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